Pour se faire remarquer lors d’une « soirée chez l’Ambassadeur », il existerait une technique particulière et gagnante à tous les coups : il faudrait parler d’Art ! Effectivement, lorsque l’on a l’audace de débuter une conversation dans ce domaine, le regard de l’Autre se modifie. Il hoche la tête, il acquiesce avec souplesse ou émet quelques borborygmes approbatifs ou surprenants…
Parfois, avec un peu de chance, l’Autre souligne également la complémentarité des couleurs ou mieux encore, il cite, sans aucune vergogne, « L’Impressionnisme », « Le Cubisme », « Le Marxisme » et tous les autres –ismes.
Mais que faire si l’Autre n’ose pas avouer ses lacunes dans le domaine artistique et change de sujet, avec une habile discrétion ? Que se passerait-il si quelques mots de trop étaient prononcés ? Art rupestre ? Fresque ? Mosaïque ? Panneau ? Peinture sur vélin ? Huile ? Tempera ? Toile marouflée ? Premier plan ? Ligne de fuite ? Composition ? Couleurs dominantes ? Romantisme ? Originalité du motif ? Au secours !
Une solution vient de voir le jour aux éditions Larousse pour rattraper en un temps record un désintérêt probant et attesté dans ce domaine ! Que vous soyez expert, apprenti-artiste ou novice de la plus basse extraction, voici la compil parfaite à mettre entre toutes les mains !
« Les 100 œuvres d’Art Qu’il Faut Avoir Vues » est un livre ludique et pédagogique. Il s’agit avant tout de comprendre le concept de chef-d’œuvre. Pour cela, différentes entrées sont proposées sur une double page de couleur noire. Le voyage dans le temps est saisissant tant les variations picturales et sculpturales existent. On découvre la grotte de Chauvet, la statuette cycladique du joueur de harpe, le Discobole, le Gattamelata, la Joconde, la Vénus d’Urbin, les Ménines, la Vue de Delft, la Liberté guidant le peuple ou encore l’Autoportrait d’Andy Warhol.
100 œuvres pour croquer l’Art au petit déjeuner comme au dîner !
@Noé On The Road
Gérard Denizeau, Larousse, 19E95, 128 pages.