Libertés

L’été, c’est l’occasion de partir à la découverte de nos régions.

Gros plan sur un festival qui se tient actuellement en Normandie jusqu’au 20 août.

16ème rencontres d’été « Théâtre et Lecture en Normandie » autour du mot « Libertés.

« La liberté n’est pas quelque chose que l’on peut donner, la liberté est quelque chose que les gens prennent; et ils sont aussi libres qu’ils désirent être libres ». James Baldwin

Pourquoi le mot liberté serait-il limité à une utilisation au singulier?

Dans notre univers impitoyable, il existe pourtant de nombreuses idées à défendre et des combats variés à mener!

Fort de ce postulat, le festival « Rencontres d’été Théâtre et Lecture » entend bien faire bouger les choses !

Le thème de cette année sera  donc « Libertés » et non « Liberté », jugé trop restrictif.

Mais que faire de toutes ces « libertés » à envisager? Comment ne pas se sentir limités ou bornés par des frontières tacites?

Le festival propose de découvrir plus de cent auteurs et artistes dans une cinquantaine de lieux, entre villes et villages. Des rencontres avec des écrivains sont organisées. Des expositions illustrées sont là pour nous faire voyager. Des concours d’écriture nous aident à mieux rêver…

Des rendez-vous dans le cadre de l’opération « Partir en livre » sont également fixés avec le jeune public.

Les voix les plus sages et les mêmes les plus rebelles pourront enfin dialoguer!

Les libertés se conjuguent inévitablement au pluriel !

 @Noé On The Road

https://www.rencontresdete.fr/

 

A l’occasion d’une rencontre avec le public normand, l’auteur prolixe Didier Daeninckx, se confie sur l’origine et la fin tragique de son héros l’Inspecteur Cadin.

L’auteur évoque Octave Mirbeau, Jean Echenoz, le monde dans lequel il a grandi, le lien qui existe entre culture et éducation dite « populaire ». Il parle également de sa formation d’éducateur, d’imprimeur, d’écrivain…

A la fin des années soixante-dix, le droit à la contraception et à l’avortement est reconnu. Maurice Papon apparaît aux yeux de tous comme un des rouages essentiels d’un crime contre l’humanité. L’Inspecteur Cadin arrive à une époque où la société est en pleine mutation. La littérature n’est plus seulement « un roman de gare, elle descend dans le métro ». Cadin doit faire respecter la loi mais en même temps, il est confronté à des dilemmes. La loi est-elle toujours juste?

Didier Daeninckx évoque également Jacques Prévert, Raymond Queneau, Pablo Picasso, Denise Glaser, Paco Ibanez…Il associe la petite et la grande histoire.  La mère de l’auteur, en apparence simple cantinière, aidait des gens à quitter l’Espagne de Franco. Son grand-père, maire de Stains, devait son goût pour la littérature à sa femme.

La Cité Robespierre d’Aubervilliers a aidé l’auteur à ne jamais perdre contact avec la réalité du monde et à être l’homme qu’il est aujourd’hui.

 @Noé On The Road

 

1 commentaire

  1. Il est sympa cet écrivain . Il s’est engagé dans la Littérature mais il n’est pas un écrivain engagé qui se la joue, en se prenant pour Robespierre. Il raconte des histoires dans le grande Histoire. Les peties gens ont ďroit de Cité. .. et le périphérique n ‘est pas une frontière…
    Il, décrit plus qu’ il ne juge, doute… Voilà un « honnête homme » qui a choisi son camp, par conviction: il croit au Droit de l’Homme. Respect l’ami. …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.