Le titre de l’essai de Martin Hugues ne peut qu’interpeller…
Nous aurions tous en nous, non pas quelque chose de Tennessee Williams, mais plutôt quelque chose de Luke ou d’Anakin Skywalker avant qu’il ne bascule du côté obscur de la force…
Peut-être même pourrions-nous, avec un peu de méthode, atteindre un peu de la sagesse de Yoda.
Si de telles affirmations peuvent faire sourire nos êtres emplis de scepticisme dans un premier temps, à long terme elles ne peuvent que nous mener vers un véritable travail d’introspection.
Et si nous devions reconsidérer le quotidien et le reconnecter à l’essentiel?
Des forces mystérieuses existeraient dans l’univers pour nous guider à distinguer le Bien du Mal?
Que ce soit D.ieu avec un grand D, un maître couleur crapaud, petit par la taille mais grand par le cœur, ou un père pseudo asthmatique de retour après une longue absence, chacun fera son choix. Ce qui est sur c’est que Martin Hugues s’est longuement interrogé sur l’univers de cette grande saga cinématographique, en plusieurs épisodes, où la notion de temps est plus ou moins brouillée quand on n’est fan qu’à quelques heures perdues et non en CDI. Les épisodes tournés les plus récemment sont les plus historiquement éloignés dans le fil du récit. Il s’agit de ne pas se perdre dans les générations et les personnages…
Dans son essai, Martin Hugues s’interroge sur le fonctionnement politique du système mis en place durant la saga Star Wars. Il évoque la République et le régime Parlementaire, l’Empire qui impose la Dictature puis compare les deux régimes.
Martin Hugues évoque ensuite le concept d’Altérité, qu’il soit masculin ou féminin. Il pose la question de l’essor technologique et de la nécessité des robots dans le quotidien. Martin questionne les origines du mal et de la trahison de Dark Vador. Il évoque la parentalité et la notion de filiation d’où la célèbre révélation culte qui perturbe encore jusqu’à aujourd’hui: « Je suis ton Pèrrrrrrrrrrrrrrreeeee » » (+ inhalation de 4 bouffées de ventoline).
Martin Hugues conclut son essai par l’explicitation de la philosophie Jedi. En très très court, les Jedi seraient les nouveaux représentants d’une religion de paix et d’harmonie.
Pour mieux comprendre quels sont les symboles cachés derrière cette fresque cinématographique aux allures de tragédie grecque, il serait utile de convenir que Yoda serait l’Alpha et l’Oméga de la Saga. Il aiderait chacun de nous à trouver la force, c’est-à-dire le bon équilibre entre toutes les pressions extérieures et intérieures. Yoda guiderait l’apprenti Jedi de l’Obscurité à la Lumière. Avis aux amateurs !
Mais n’est pas Jedi qui le souhaite. Il faut être réceptif aux messages délivrés.
Pour parvenir à respecter les enseignements de Yoda, chacun doit se construire intérieurement et faire abstraction de ce qui est nocif à son psychisme. La matière n’est rien et les émotions doivent être maîtrisées sous peine de grand danger.
Le Jedi doit apprendre aussi à faire preuve de patience, à dominer le temps pour définir des objectifs à atteindre, à reconnaître ses faiblesses, à s’impliquer dans des projets, à accepter l’échec…
Imparfait par essence, le Jedi doit accepter ses défauts car il est humain…
Enfin un essai qui nous conforte dans notre réalité quotidienne!
Nous avons des forces et des faiblesses.
A chacun de nous d’être le conducteur de son propre vaisseau spatial pour avancer avec sérénité sur le chemin de la sagesse!
@ Noé On The Road
E-book
Essai de Martin Hugues
163 pages Format A4 – IBSN 978-2-9559788
Plus d’informations sur le site
www.noussommestousdesjedi.com