A l’époque de Klimt, Vienne est une ville au cœur de l’empire austro-hongrois, en miroir de Paris ou de Berlin, qui s’interroge sur le concept de nationalité et la naissance de nouveaux courants artistiques.
En 1900, la ville de Vienne est un carrefour culturel. Elle foisonne de populations d’origines différentes.
Des Allemands, des Croates, des Serbes, des Italiens ou encore des Polonais vivent dans cette ville d’apparence multiculturelle.
Cependant, la révolution industrielle effraie certaines couches de la population et les nationalismes se réveillent.
Avec le développement du parti social-démocrate et du parti chrétien social, l’antisémitisme est désormais un atout politique, bien que la communauté juive représente quasiment 10% de la population…
Klimt, mais aussi ses contemporains comme Carl Moll, Joseph Engelhart, Heinrich Kühn, Tina Blau, Théodor von Hörmann ont souvent été mis en lumière au cours de nombreuses expositions. Ces artistes novateurs, aux sensibilités variées, s’opposent en effet au conservatisme ambiant qui ronge toutes les couches sociales.
En art, un nouveau courant se développe. La « sécession » marque l’émergence de nouvelles matières et de nouveaux thèmes de prédilection.
Les paysages sont plus géométriques.
Les broches se font subtil mélange d’argent, d’or, de malachite, de corail et de lapis-lazuli.
Les meubles se parent de motifs ou s’inclinent plus confortablement.
Les représentations de la femme sont multiples: tour à tour jeune fille, mère ou femme fatale, comme la fameuse « Judith I », réalisée par Gustav Klimt en 1901.
Comment Sigmund Freud interpréterait-il tout ceci ?
@Noé On The Road
Pour en savoir plus sur Judith http://www.gustav-klimt.com/Judith-I.jsp
Dans « La femme au tableau », l’héroïne a un lien tout particulier avec un tableau de Klimt exposé dans un musée de Vienne.
Qui est Adèle Bloch-Bauer? Qu’est-elle devenue?
Un film particulièrement émouvant !